
Depuis la mi-septembre, un petit groupe d’adhérents se retrouve deux fois par semaine pour s’initier au Chi Gong.
Débutées au jardin, ces séances de gymnastique traditionnelle chinoise, sont animées par Florence, une de nos adhérentes qui a une longue pratique de cette discipline et a déjà animé des cours d’initiation par le passé.
L’assiduité des participants tend à prouver que le Chi Gong a fait des adeptes à Férel.
Nous avons dû limiter le groupe à 10 personnes, car c’est la salle du Pressoir qui abrite nos séances en cette période hivernale et nous ne pouvons pas pousser les murs.
Le chi gong consiste en un enchaînement relativement bref de gestes précis, exécutés avec lenteur et répétés, dans la recherche de la détente de toute tension inutile et l’installation d’une respiration fluide.
Sa pratique n’a pas de contre indication, chacun adaptant son travail et l’amplitude de son mouvement à sa
condition du moment.
Une pratique régulière augmente la qualité de vie par la prévention et l’amélioration des symptômes de
l’usure du corps et de l’esprit soumis à des tensions de toutes natures, au vieillissement, à la maladie
(douleurs dorsales et articulaires, perte de stabilité et d’équilibre, défaut d’attention, de concentration,…).
Les chinois, pour qui le Chi Gong est une hygiène de vie, pratiquent cette discipline aussi souvent que possible en plein air. Il n’est pas rare de voir des personnes très âgées s’y adonner en groupe dans la rue. Chez nous en occident, cette pratique tend à se répandre, et on peut quelquefois voir des groupes pratiquer dans des parcs ou sur des plages.



Pour ce qui nous concerne, après un petit échauffement, nous répétons inlassablement durant une bonne heure nos enchaînements qui ont des noms très imagés: le tigre soulève la montagne, le rhinocéros regarde la lune, la grue sacrée étire ses pattes, les vagues de la mer ondulent ou encore les papillons volent par deux, pour n’en citer que quelques uns.
Nous avons hâte que les beaux jours reviennent car le tigre, la grue et les papillons ne pourront donner la pleine mesure de leurs talents qu’au jardin, ça va de soi !
Il y avait déjà eu des bisons aux Hautes Métairies, il y aura bientôt des rhinocéros !