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Poids plume

Crédit Photo Eric Pivert (ça ne s’invente pas !)

Treize Sélistes n’ont pas hésité à braver le froid en ce dimanche 22 janvier pour venir observer les oiseaux qui peuplent nos jardins, sous la houlette de Mélanie, notre animatrice nature préférée.

Les conditions étaient idéales, grand ciel bleu et absence de vent, même si le froid était vraiment mordant.
C’est le « rire » du pic vert qui nous a accueilli au jardin partagé mais il n’a pas daigné montrer le bout de son bec.
Notre déambulation dans les Hautes Métairies nous a permis de voir ou d’apercevoir merles noirs, mésanges charbonnières et bleues, accenteur mouchet, corneilles noires, pipits (à l’espèce indéterminée), et quelques étourneaux ou grives, trop loin pour que notre animatrice puisse les identifier à coup sûr. Mélanie nous a également initié au chant mélodieux de la mésange charbonnière, que nous saurons désormais reconnaître parmi le concert de sonorités variées que nous offre nos amis à plumes.
Mais ce sont les rouges-gorges et leur chant visant à éloigner de leur territoire d’éventuels concurrents, qui ont été le plus présents tout au long de notre balade. Ah elles ne sont pas farouches ces petites boules de plumes bien gonflées pour affronter le froid !
Nous avons appris pourquoi on les appelait « rouge », alors que leur gorge est plutôt orange, et comme nous avons mentionné la sittelle torchepot, que nous n’avons pas vue, Mélanie nous a également expliqué le pourquoi de cette dénomination.
Nous nous sommes séparés un peu avant midi, ravis de cette matinée en plein air, où certes, nous n’avons pas vu de macareux moine désorienté comme certains en forêt de Camoël après le coup de vent de la semaine dernière, mais où les oiseaux des jardins communs ont suffi a notre bonheur.


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氣功 Chi Gong ou Qi gong, kesako ?

Les papillons volent par deux

Depuis la mi-septembre, un petit groupe d’adhérents se retrouve deux fois par semaine pour s’initier au Chi Gong.
Débutées au jardin, ces séances de gymnastique traditionnelle chinoise, sont animées par Florence, une de nos adhérentes qui a une longue pratique de cette discipline et a déjà animé des cours d’initiation par le passé.
L’assiduité des participants tend à prouver que le Chi Gong a fait des adeptes à Férel.
Nous avons dû limiter le groupe à 10 personnes, car c’est la salle du Pressoir qui abrite nos séances en cette période hivernale et nous ne pouvons pas pousser les murs.

Le chi gong consiste en un enchaînement relativement bref de gestes précis, exécutés avec lenteur et répétés, dans la recherche de la détente de toute tension inutile et l’installation d’une respiration fluide.
Sa pratique n’a pas de contre indication, chacun adaptant son travail et l’amplitude de son mouvement à sa
condition du moment.
Une pratique régulière augmente la qualité de vie par la prévention et l’amélioration des symptômes de
l’usure du corps et de l’esprit soumis à des tensions de toutes natures, au vieillissement, à la maladie
(douleurs dorsales et articulaires, perte de stabilité et d’équilibre, défaut d’attention, de concentration,…).

Les chinois, pour qui le Chi Gong est une hygiène de vie, pratiquent cette discipline aussi souvent que possible en plein air. Il n’est pas rare de voir des personnes très âgées s’y adonner en groupe dans la rue. Chez nous en occident, cette pratique tend à se répandre, et on peut quelquefois voir des groupes pratiquer dans des parcs ou sur des plages.

Pour ce qui nous concerne, après un petit échauffement, nous répétons inlassablement durant une bonne heure nos enchaînements qui ont des noms très imagés: le tigre soulève la montagne, le rhinocéros regarde la lune, la grue sacrée étire ses pattes, les vagues de la mer ondulent ou encore les papillons volent par deux, pour n’en citer que quelques uns.

Nous avons hâte que les beaux jours reviennent car le tigre, la grue et les papillons ne pourront donner la pleine mesure de leurs talents qu’au jardin, ça va de soi !
Il y avait déjà eu des bisons aux Hautes Métairies, il y aura bientôt des rhinocéros !

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Le jardin paré pour l’hiver

Après une série de chantiers automnaux au cours desquels la mobilisation des « Amis du jardin » n’a pas faibli, le jardin partagé du SEL, et les jardiniers aussi par la même occasion, entrent maintenant dans une période d’hibernation.

Les forces vives n’ont pas manqué pour aller chercher plusieurs remorques de crottin de cheval dans une écurie et du foin bio dans une ferme de Nivillac, pendant que d’autres courageux passaient la grelinette sur les buttes qui ont été désherbées par la même occasion. Le foin a été étalé sur les buttes pour limiter la repousse des mauvaises herbes à la sortie de l’hiver.

Cette année 2022 aura vu le renforcement du collectif « Les Amis du jardin » et une meilleure assiduité des membres tout au long de l’année pour les nombreuses tâches à accomplir. Merci à tous pour votre investissement et à l’année prochaine pour de belles récoltes…si la météo le veut !

Au printemps il n’y aura plus qu’à !

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Ceci n’est pas une fable !

La joyeuse troupe

Les cieux étaient avec nous en ce vendredi 9 septembre : les averses avaient fait place à un beau soleil et le vent s’était calmé, permettant aux fabuleux fabulistes de se faire entendre de la soixantaine de personnes qui s’étaient déplacées, curieuses de découvrir ce spectacle qu’on leur promettait depuis l’automne dernier.

Si l’on en juge par les rires et les applaudissements nourris tout au long de la représentation, on peut dire que le pari a été gagné. Il faut dire que les huit inconscients qui s’étaient lancés dans l’aventure sous la houlette de leur metteur en scène préféré n’ont pas ménagé leurs efforts : répétitions hebdomadaires en salle pendant tout l’hiver en partant des fondamentaux du théâtre (exercices de diction, de concentration, déplacements, transcription des émotions, recherche de son personnage, …), puis apprentissage des textes par cœur et répétitions au jardin partagé pendant tout le printemps et l’été, dans ce décor naturel qui allait leur servir de scène.

Le making of
On a eu chaud, on a eu froid, on a pris des averses sur la tête, on a été ridicules, on a fait le cercle, on a bien rigolé, on a bien mangé et bu… mais très modérément !

« Notre metteur en scène, fort de son expérience, nous a embarqué dans cette aventure et nous a fait voir toutes les étapes nécessaires à la réalisation d’un spectacle. Tous les égos sont restés à la porte, ce qui nous a permis de travailler sérieusement, sans se prendre au sérieux, sans avoir peur du ridicule, le tout dans la bonne humeur et la bienveillance. Nous avons appris à mieux nous connaître et gagné en assurance au fur et à mesure des séances, jusqu’à la représentation finale où nous avons pris un vrai plaisir à jouer et à partager avec le public. Nous sommes ravis de cette première expérience ».

Nos remerciements tout particuliers à Eric Pivert pour ses magnifiques photos du spectacle

Pendant ce temps là les costumières/accessoiristes travaillaient dans l’ombre et faisaient des merveilles, entre autres pour que les grenouilles soient bien vertes, le cerf doté de bois à six cors, le bœuf de cornes imposantes, le coq et le cochon d’appendices incontestables et l’agneau correctement permanenté. Le petit poisson a quant à lui hérité d’un magnifique T-shirt brodé qui a fait bien des envieux. Le lion était un peu miteux et sa couronne un peu toc, mais sa prestance compensait largement son allure. Quant au chien, il a fait un tabac avec son manteau de fourrure et sa chapka.

Le choix des musiques qui servaient d’intermède entre les Fables a été une vraie partie de plaisir : il faut dire que le répertoire français nous offre quelques pépites, chansons décalées, humoristiques ou anachroniques qui illustraient parfaitement le propos des fables.

Toute la troupe s’est réjouie que ces textes, partiellement connus de tous, quelle que soit leur génération, ait trouvé l’enthousiasme du public, qui s’est attardé lors du pot qui a suivi la représentation.
Merci Monsieur de la Fontaine pour cette soirée de partages et d’échanges.

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Le Sel a la patate

Par une journée de petit crachin breton (rare ces derniers temps !), les Amis du Jardin se sont retrouvés fin août aux Hautes Métairies pour procéder à la récolte des pommes de terre.
Enlever le foin, arracher le sarrasin – qui avait été planté entre les rangs – et les mauvaises herbes, déterrer les patates en séparant les ‘chair ferme’ des ‘chair tendre’ et recouvrir à la fin les buttes avec le foin et le sarrasin pour l’automne : telles étaient les instructions données par le jardinier en chef. Mission accomplie dans la bonne humeur !

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Un tableau multicolore

Depuis que l’Ecole du Ruisseau Blanc a déposé ses épouvantails dans le jardin partagé du SEL, des touches colorées égayent joliment l’espace et attirent l’attention des promeneurs qui suivent le Sentier des Artistes.

Ce projet de concours d’épouvantails, à l’initiative d’un de nos adhérents, a été d’emblée accueilli favorablement par l’équipe pédagogique et a rencontré un franc succès auprès des enfants. Comme on pouvait s’y attendre, ils ont déployé des trésors d’imagination et de créativité pour élaborer leurs épouvantails.
Cinq classes ont participé, des très petites sections de maternelles au CM1/CM2. Du plus simple au plus élaboré, du plus modeste au plus sophistiqué, il y en a pour tous les goûts. Œuvres individuelles ou collectives, tous les épouvantails – ou presque puisque deux se sont échappés sur le sentier – ont trouvé leur place au jardin.

C’est à l’occasion de l’inauguration du Sentier des Artistes, le 18 juin, qu’un public nombreux participant à la déambulation, a pu découvrir Mr Pressing, Elisa la danseuse, Plume, Mickael Jackson, Marie Fleurie, Roger le Jardinier ou Jimmy, pour n’en citer que quelques-uns.
Le jardin partagé du Sel, nettoyé et bichonné pour l’occasion, a également suscité curiosité et félicitations des visiteurs.
Tous les enfants de maternelles sont venus visiter le jardin avec leurs instituteur/trices et ont découvert avec joie les plantations et les épouvantails en situation. Suzy l’ânesse, notre voisine, a reçu maintes caresses et a été ravie d’avoir autant de compagnie.
Cette initiative aura créé une véritable synergie entre l’école, le SEL et le Sentier des Artistes, et aura permis de valoriser le travail de chacun. Toutes les parties prenantes ne peuvent que s’en féliciter.

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Oyez, oyez !

L’Assemblée générale du SEL aura lieu le 28 juin 2022 au jardin partagé (au bout du village des Hautes Métairies) à partir de 18h30.
Elle sera suivie d’un pique-nique durant lequel nous partagerons les spécialités apportées par chacun.
En cas d’absence, n’oubliez pas de nous faire parvenir votre pouvoir afin que nous atteignions le quorum lors des votes.
Nous vous attendons nombreux !

A noter : la réunion mensuelle du 8 juin est annulée.

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Des bisons au jardin partagé ?

En voilà une nouvelle choc qui va se propager comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux…à moins que ce ne soit une infox inventée par quelque complotiste qui se cacherait dans le fameux groupuscule des « Amis du Jardin »? A l’heure où nous écrivons cet article, le doute subsiste encore et nous ne manquerons pas de vous tenir au courant, fidèles lecteurs de ce blog !

En attendant, le travail bat son plein au jardin partagé et ce ne sont pas les tâches qui manquent en cette période de semis et plantations. Même si une bonne pluie serait la bienvenue, ça n’a pas empêché les mauvaises herbes de proliférer : il faut donc à la fois arroser, ce qui prend du temps compte tenu du faible débit de notre pompe, et désherber les buttes déjà plantées.

Un groupe de travailleurs clandestins, (non déclarés bien sûr… mais nourris grassement et abreuvés copieusement !), a été embauché pour la plantation des patates.

Personne ne pourra nous reprocher de maltraiter ces pauvres bougres, on leur laisse tout de même quelques temps de pause…

Un deuxième dortoir est également en cours de réalisation à leur intention, le premier étant déjà opérationnel, rangé et décoré pour leur rendre la vie plus agréable.

Notre amie Suzy, qui est abreuvée et nourrie de pain sec, carottes et radis (merci Bernadette !) suit toutes ces activités avec curiosité. Elle n’est pas mécontente d’avoir un peu de compagnie. Dommage qu’elle ne puisse pas nous dire si les bisons sont bel et bien passés par là.

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Ces drôles de zigs ne seraient-ils pas des affabulateurs ?

Comment expliquer que notre modeste jardin soit un lieu de rendez-vous couru à la fois de la haute finance et de vulgaires sans-culottes ?

Ce couple d’inconnus ne semble pas indifférent à la scène : elle trouve le financier plein de charme et lui adresse un sourire enjôleur, tandis que lui est prêt à répondre aux attaques du révolutionnaire. Hervé tente de comprendre ce qui se trame et de jouer les médiateurs…

Toujours est-il qu’Hélène est pour le moins perplexe… quand elle n’est pas carrément hilare lorsque ces deux énergumènes tentent d’expliquer leur présence aux Hautes Métairies !

Quant au reste de la foule, il n’a pas l’intention de se mouiller et se contente de regarder la scène de loin.

Comment tout ceci va-t-il finir ? On se le demande…

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C’est le chantier !

Le soleil était de la partie en ce lundi 7 mars pour la reprise des travaux au jardin. Un grand chantier réunissant une quinzaine de courageux avait été programmé pour commencer les plantations et continuer la construction de notre 2ème cabane.

A vrai dire, deux soleils illuminaient notre journée : celui qui réchauffait nos vieux os en dépit d’un vent froid tenace et le beau soleil bleu de notre cabane, qui nous avait été « emprunté » au même titre qu’un certain nombre d’autres matériels, et que nous avons retrouvé dans les bois environnants, décorant une cabane concurrente…Nous avons récupéré tous nos outils et matériaux et tout est rentré dans l’ordre.

Ce chantier du lundi nous a permis de commencer les semis de carottes et panais ainsi que les plantations d’oignons et d’échalotes. Pendant que certains étalaient encore du broyat dans les allées, d’autres s’activaient à la construction de notre deuxième cabane de stockage et d’autres encore désherbaient.

Une pause méridienne autour d’un pique-nique agrémenté d’un barbecue a permis aux forces vives de se réchauffer et de passer un agréable moment à bavarder. Jean, notre Vulcain du jour, nous avait même fait des pommes de terre sous la cendre, quel luxe !
Quant à Christine, sa salade de pommes de terre agrémentée d’une algue poivrée au goût aillé, récoltée à Pénestin, a fait un malheur…pour ne citer que quelques-unes des spécialités apportées par chacun. On attend avec impatience le prochain chantier…à moins que ce ne soit le prochain pique-nique !