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Sortie oiseaux des marais et du littoral à Mesquer

Kervarin nous voilà !

Rendez-vous avait été donné à Kervarin, un village de Mesquer, en ce dimanche matin 13 février aux 16 personnes inscrites à cette sortie.
« Entre le chemin de la Vigne du Sable et le chemin du Pont de bois », ce lieu avait été choisi par Mélanie, notre animatrice, car situé précisément à proximité du littoral et des marais salants
.

A peine nous éloignons-nous des voitures qu’une spatule, grand échassier blanc à bec plat qui lui vaut non nom, s’envole à tire-d’ailes et passe au-dessus de nos têtes. Mélanie en avait vu tout un groupe dans le marais le jour où elle était venue faire du repérage, mais en ce jour gris et venté, nous n’avons aperçu qu’un seul spécimen.
Mélanie rappelle aux novices les différences entre goéland et mouette et nous montre l’aigrette-garzette, petit héron qui a bien failli disparaître pour plaire à ces dames de la Belle Epoque, dont les chapeaux étaient agrémentés de cette plume ornementale qu’elles arborent à l’arrière de la tête.

Nous nous sommes alors regroupés sur le rivage d’où la mer s’était retirée assez loin, pour essayer d’apercevoir quelques espèces d’oiseaux du littoral.

Sans longue-vue il aurait été difficile de repérer nos amis à plumes


Grâce aux longues-vues apportées par Jean et Sylvie, nous avons pu distinguer nettement un huîtrier-pie cherchant sa pitance dans la vase et au loin un groupe de bernaches cravant passant l’hiver « au chaud » sur nos côtes avant de regagner les pays nordiques pour la reproduction.

Un vol de limicoles attire notre attention au loin. Ils s’envolent dans un ballet harmonieusement chorégraphié pour atterrir quelques mètres plus loin : ce sont des bécasseaux, confirme Mélanie après avoir jeté un œil dans la longue-vue, vraisemblablement de la variété Sanderling, la plus communément rencontrée.

Il est temps maintenant d’aller côté marais-salants où une petite bande de grèbes castagneux s’adonne à la plongée dans le premier bassin d’eau douce que nous croisons. De l’autre côté du chemin, nous apercevons à bonne distance deux tadornes de Belon, gros canards reconnaissables entre autres à leur bec rouge, à leur tête et haut du cou verts et à large bande rousse ceinturant la poitrine et le haut du dos sur fond blanc et noir.
Nous grimpons dans le petit observatoire qui domine le marais mais à part quelques aigrettes et une spatule au lointain, la chasse aux images est assez maigre.

Nous sommes heureux d’avoir échappé à la pluie mais le vent froid a creusé les estomacs. Nous nous séparons un peu avant midi en étant bien conscients que la nature n’est pas un zoo : nous n’avons pas vu beaucoup d’espèces mais rien ne nous empêche de revenir au printemps pour peut-être élargir le champ de nos connaissances ornithologiques.

(Les photos d’oiseaux ont évidemment été piochées sur internet)

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